hornets banniere

Résumé étape 1, 2 et 3 Giro di Sardegna



Pour cette cyclosportive par étapes, nous avons formés un Team mixte Mailleux Race Point. Sont du voyage pour le Team Mailleux, Antoine, Tchétché et moi. Pour Race Point sont de la partie Simon Collard et Maxime Wagener. Simon Collard est naturellement notre leader sur cette épreuve.
Après un voyage agité en mer, nous prenons possession de nos chambres à l’hôtel, l’île est sauvage et belle. Nous sommes bien installés.

La première étape est un chrono individuel de 18 km. La configuration de ce chrono est très spécifique. En effet, il s’agit d’un aller retour su une nouvelle portion d’autoroute. La difficulté est qu’il y a 200 mètres de dénivelé. Le départ se fait à a carte. Nous décidons d’aller reconnaître le parcours en matinée et de faire le chrono en débit d’après-midi. On découvre assez vite LE paramètre de ce chrono : le vent. Il est très changeant que ce soit en intensité ou en direction. Elément également important les locaux sont équipés de machines de guerre.
Pour notre départ, pas de bol, vent violent de face dans les 9 km montant. Cela va être dur par rapport aux gars partis le matin à 8 heures sans vent.
Comme prévu, c’est Simon qui réalise le meilleur chrono des nôtres. Il décroche une belle 16éme place quasi miraculeuse au vu des conditions. Antoine est lui 49éme, je suis 75éme, Tchétché 100éme et Maxime 120éme déjà concentré sur son boulot de gregario.
Le niveau est élevé avec par exemple un Maximiliano Lelli en seconde place mais déjà à plus de 32 sec de l’avion qui gagne l’étape.

La seconde étape s’annonce la plus ‘facile’ de la semaine. 90 km avec 500 mètres de dénivelé. On démarre de l’hôtel pour une mise en jambe neutralisée de 18 km. Nous arrivons sur le site de départ arrivée dans une zone industrielle de Cagliari (dommage sur une si belle île). La course sera rapide dans sa première et dernière partie. Il est difficile de sortir et de créer un écart. Nous sommes tous attentifs aux avants postes, cela nous permet d’éviter les chutes et de découvrir l’organisation des team iIalien et Anglais.

Malheureusement, Antoine est victime d’une crevaison. Pour lui l’étape sera un long chrono, Il va perdre plus de 12 minutes dans cette aventure. Simon se sent bien et souhaite secouer le cocotier dans la dernière bosse du jour au kilomètre 70. Il répond présent en suivant Maximiliano Lelli et en lui démarrant dessus au-dessus de la bosse. IL fait très grosse impression.

Cette attaque crée un groupe de 10 hommes, Maxime et moi suivons dans un petit groupe de 25 qui rentre assez vite sur l’avant. Nous sommes 35 et il reste 12 km. L’entente n’est pas au beau fixe et nous laissons faire les teams Anglais et Italien.

Manifestement les Anglais doivent avoir un Cavendish dans leurs rangs car ils roulent sur tout. Simon souhaite faire le sprint, Tchétché, Maxime et moi faisons alors le boulot pour y arriver. L’arrivée est mal signalée et malgré le fait qu’il ai été très attentif, Simon n’arrive pas à décrocher la victoire. Il est 2éme. Belle performance pour lui et pour e team car au final les 40,2 km/h de moyenne ont fait sauter la moitié du peloton.

Troisième étape avec au programme 112 km et 1578 mètres de dénivelé et cela sans jamais dépasser l’altitude de 140 mètres. Les paysages sont magnifiques et le parcours un véritable toboggan avec d’incessants changement de rythme.

Le départ est très rapide avec explosion du peloton. Après une heure de course, nous sommes à peine une quarantaine en tête, seul tchétché manque à l’appel. Il a été victime dans un premier temps du rythme et surtout d’une crevaison lente. Pas de chance pour lui. Tout comme Antoine hier, il perdre une dizaine de minute sur cet incident mécanique.

En milieu d’étape une accalmie permettra la reformation d’un peloton de 70 coureurs. Seul deux gars sont devant avec plus de 2 minutes d’avance. Nous laissons faire les teams présents. La course va repartir de plus belles dans un long faux plats montant avec un fort vent de face. Cela se fait à la pédale. Simon tire son épingle du jeu. Et se retrouve dans les 22 gars devant.

Malheureusement, il a réagi un peu tard et se retrouve en chasse patate derrière le premier groupe de 6 gars. Il va rester plus de 35 km seul en chasse patate. Dommage, ses efforts ne seront pas récompensés. Il sera repris par le groupe derrière lui. Il ne sprinte pas et décroche une 22éme place.

Antoine, Maxime et moi arrivons dans un groupe d’une trentaine d’homme et femme (les féminines ont un niveau très très élevés). Tchétché a lui recollé au gros groupe qui arrive après nous. Après cette troisième étape, Simon est 12éme au général, je suis 41éme, Maxime 46éme, Tchétché 6(éme et Antoine 66éme.

To be continued