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Le Mont Chauve !

C’est le jeudi 3 juin que Tchètchè, Pierre P. et Coach prennent la route vers la Provence plus précisément à Aubignan petit village à côté de Beaumes de Venise. Le voyage se fera sous des pluies diluviennes jusqu’à 50km du Ventoux. C’est de cette bourgade typiquement provençale que se donnera le départ de la Grand Fondo Beaumes de Venise le samedi 4 juin à 8h. Une fois sur place ils retrouveront Pacman qui avait saisi un pack avantageux pour pas cher.

Un fois installés dans leur QG idéalement équipé en tout genre et situé face au mont Chauve ils tracent leur itinéraire du lendemain. Celui-ci débutera au sommet du Ventoux grâce à Tchètchè qui leur « servira » d’ascenseur. Pierre et Coach descendront la partie dite lunaire pour rejoindre Tchètchè au chalet Reynard qui aura garé l’auto pour monter son vélo. Car il a choisi de les accompagner pour découvrir les gorges de la Nesques. Une fois les gorges descendues Tchètchè se dirigera vers la montée du Ventoux via Bédoin pour récupérer la tauto restée au chalet Reynard tandis que Pierre et Coach regagneront paisiblement Aubignan sous un soleil radieux

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Le jour « J » le départ annoncé 8h et il le sera. Pacman et son groupe d’amis nous ont rejoints. La météo est digne du sud càd soleil, soleil et surtout pas de mistral. Les 23 km qui les séparent du pied de la 1ère ascension se font à une allure tonique ce qui permettra de signaler à la « pompe » qu’elle va devoir fonctionner pendant 6h pour les plus optimistes et 5 pour les cadors voire les pros de la montagne.

Malheureusement au km 17 notre Pacman cassera le charriot de sa selle. Il choisira de réparer au prochain marchand de cycles. Il repartira avec 15min sur les premiers. Le Coach a choisi la tactique diesel, il montera comme un métronome au niveau des ses pulsations pour un temps de montée de 1h32. Il abordera la descente dans un groupe de 12 unités dont une féminine. A l’arrivée à Malaucène seule la féminine avait suivi le Coach et qui par endroit n’hésitait pas à le dépasser. Lors de cet exercice de voltige la vitesse de 89km/h fut atteinte. Un léger recul pour le Coach qui avait atteint les 97,4km/h lors d’une précédente édition.

Dans le col de Veaux Coach chopera sa musette ensuite le binôme rattrapera un homme qui les accompagnera. Mais la vitesse imprimée par le duo mixte fait lever le pied à Coach. A l’entame de la D40, route qui contourne le Ventoux, réapparait le Pacman avec la rage au corps, à l’esprit et surtout dans les yeux.  Le Coach lui indiquera qu’il tape trop dans le rouge pour espérer finir en entier.

Cause toujours, il continuera de plus belle tandis qu’une fois de plus le Coach doit laisser aller. Cette D40 est une route qui demande d’être en prise en permanence ce qui laisse peu de moments pour espérer récupérer. D’ailleurs les pulsations du Coach lui indiqueront de lever pied mais comme il était dans un groupe homogène d’une quinzaine d’unité il opta de rester avec jusqu’au pied de la montée de Sault. Là Coach va connaître un grand moment de solitude lorsque son organisme lui inflige 125 pulsations rien de plus. Dès lors, le groupe s’en va et le Coach reste, et sans en avoir le choix il grimpe à sa vitesse organique imposée. Dans cette grande solitude, il reverra chemin faisant Pacman garé sur le coté certainement du à un saut de chaîne ou une bricole du genre. Il essayera de réactiver le Coach mais rien n’y fait le moteur est bridé à en avoir la nausée.

Arrive la descente de Bédoin. Le Coach choisira l’option « kanoé » càd qu’il se laissera descente paisiblement jusqu’au village où l’attend l’ascension du petit col de la Madeleine. Ensuite, il redescendra sur Malaucène ayant retrouvé les clés de contact il entamera  les 2 dernières difficultés de la journée à savoir le col de Suzette et le col de la Chaîne en mode Titi. Il terminera les 7 derniers km en compagnie de Pacman tout droit sorti de nulle part. Ils passeront la ligne ensemble après 6h26 de selle.

Quant à Pierre il aura effectué le parcours à l’écoute de ses sensations et aura pris beaucoup de plaisir de se savoir capable d’affronter une telle épreuve qu’il terminera en moins de 7h.

Un coup de chapeau pour les ravitos qui étaient assurés par Tchètchè. Ce dernier était aux endroits prévus dans le timing annoncé. Soulignons au passage la sportivité de Tchètchè qui avait accepté de ravitailler d’autres prétendants à un bon classement.

En conclusion belle aventure humaine et sportive.

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