hornets banniere

Yves et Eric représentaient l'équipe ce 10/08 à Mabompré pour une course du challenge Ardenne-Gaume.

Petit compte rendu de Eric sur la course.

"Coach et moi arrivons à l'inscription sous un ciel menaçant. A peine sorti de l'inscription, le déluge. Il pleut très très fort. On se prépare comme l'on peut. 8 minutes avant le départ, je monte sur mon vélo. Après une minute, je suis noyé. Pas le temps de faire un tour de reconnaissance.

Le circuit est en fait une belle montée sur un asphalte impeccable (la bosse fait plus d'un kilomètre et se passe tout juste sur le grand plateaux (52 x 23 sur une partie et 52 x 21 pour le reste pour moi). L'arrivée est au dessus de la bosse. Après celle-ci, il y'a une portion légèrement montante avec vent de face. Ensuite une courte descente et arrivée sur la grand route qui nous conduit vers le pied de la bosse. Un circuit de 5,65 km très beau.

Retour au jour J ou le départ se donne sous les queues de singe. Cela part vite, arrivé dans la descente sous le déluge je suis prudent d'autant plus que je n'ai pas de frein (les patins Corima ont beaucoup de qualités mais pas sous le déluge car lorsque le liège est gorgé d'eau il ne fonctionne plus). L'allure ne baissant pas, je rentre dans la bosse en fin de groupe. La bosse est avalée très vite et cela saute de partout. Je n'arrête pas de remonter mais il y a toujours des trous qui se forment devant moi. Au 3/4 de la bosse, Coach se stationne, je le passe et rebouche un énième trou. Au-dessus de la bosse, un gars saute encore juste devant moi. Le temps d'en faire le tour et il y a 10 mètres sur les 16 premiers qui partent. Cela me fait chier grave (je sais il ne faudrait pas) et je m'arrête immédiatement près de la voiture. Je vois alors coach passé avec une tête qui dit : c'est la merde mais bon je suis dans le bain :P .

Après 6 à 7 minutes d'arrêt, un miracle non pas l'arche de Noé mais la pluie s'arrête. N'ayant pas encore rangé le vélo, je repars pour au moins rouler un peu. Je roule seul 3 tours. Je rattrape des morts vivants qui ne prennent même pas ma roue. Et puis enfin, la tête revient, ils sont 7. Je me mets dans les roues et me dit que c'est une belle position pour finir la course. Nous rentrons dans la bosse. C'est la guerre car à mi bosse 2 gars attaquent. Le groupe est étiré et cela tire la langue. Ils sont à la rupture. Je m'accroche. C'est reparti pour un tour. Arrivé pour la seconde fois avec le groupe de tête dans la bosse, j'ai le plaisir de constater que j'ai une crevaison lente à l'arrière. Je monte la bosse et cette fois range définitivement le vélo sous un soleil éclatant.

Coach a été rattrapé par le groupe de tête un tour plus tard. Il s'est accroché jusqu'à l'arrivée avec eux. Cela lui a fait un bel entraînement." 

Détails complets dans la rubrique résultats