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Comme chaque année le deuxième we de septembre est consacré à la Ronde Picarde chère à notre journaliste Henri Sannier.

Cette année Tchètchè et Benoît C. sont du voyage. Ceux-ci seront inscrits sur le 135km et moi sur le 185km.

Le jour "J" le ciel est dégagé, pas de nuage, pas de pluie et déjà une T° approchant les 18°C donc une belle journée en perspective.

Après les longs discours des différents officiels le départ est donné comme prévu à 8H. Malheureusement, le petit parcours est encore mélangé au grand. Comme d´habitude beaucoup de petits filous se glissent dans les premiers box. Après 8km première "difficulté" le franchissement du goulot du pont. Etant bien placé, je passe comme une fleur. Par contre, certains mettent pieds à terre et prennent directement 1 ou 2 minutes dans la vue.

C´est vers le km20 après un très bel effort que Tchètchè viendra se positionner dans les 20 premiers. Jusqu´au km30 la course se déroule sans rebondissements. Soudain une attaque de Georges Hauterat qui s´isolera en tête avec une coquette avance de 2min46. Pour moi, j´avais compris que la course des 135km était pliée. Mais les 2 coureurs pros Jimmy Casper et Rony Martias ne l´entendaient de cette oreille. Directement l´allure est montée très vite parfois même allant jusqu´à 50km/h. Georges sera repris avant la bifurcation. Je ne comprendrai jamais le pourquoi du comment de l´agissement de ces deux têtes brulées qui se targuaient l´un comme l´autre d´arrêter à la bifurcation. ???

Revenons à nos moutons Tchètchè toujours bien placé pour continuer son petit bonhomme de chemin sur les 135km et y accrocher une 18e place au scrach et une 3e dans sa catégorie.

Quant à moi j´étais soulagé de savoir qu´il n´y avait pas d´échappé après la bifurcation donc les choses sérieuses pouvaient commencer. Km125 8 hommes s´isolent leur avance passe la minute. Derrière personne ne semble prendre réellement les choses en mains. Km140 un certain Michel Heydens décide de forcer dans un faux plat montant vent défavorable j´embraye avec lui et je sens que les jambes sont là. Au-dessus Luc Verwinp nous a rejoint avec 2 autres comparses. Je me retourne le trou est fait d´ailleurs un regard suffira entre Michel, Luc et moi pour mettre en route.

Après 10km de chasse patate nous sommes sur les hommes de tête qui avaient subi un écrèmage puisque de 8 ils n´étaient plus que 3. A ce moment nous entamons les 20 derniers km. A l´approche de la dernière difficulté l´entente n´est pas parfaite du tout ce qui permettra à un groupe de 35 unités de nous reprendre juste au pieds de la côte. A l´entame de cette bosse 2 des 3 échappés que nous avions repris qqs km auparavant impose tempo rapide sans plus. Nous les laissons faire et sans accélérer ils prennent 10, 20, 50 et puis 100m d´avance. De nouveau Michel, Luc et moi sommes du tête du groupe et personne ne se lance à la poursuite des 2 fuyards. Nous ne les reverrons plus. Il ne restait plus que le sprint à négocier. Négocier est faible car cette année ce fut un sprint digne d´un cavendish nous avons eu droit à tout : coup de coude, de tête, de frein etc... il fallait vraiment tirer la prise ! Je me classe 12e au scratch et 3e de ma caté avec une moyenne de 38,6km/h.

Notre charmant Benoît fut victime d´un gros pépin mécanique (pédale cassée) après 5km ce qui le poussa malheureusement à l´abandon. Il ne cacha pas sa grande déception pour sa première participation à la Picarde.