hornets banniere

Mélissa et moi avons fait le déplacement à Vittel pour la traditionnelle Route verte du 8 mai.

Environ 250 partants pour le 160 km et 400 partants pour le 110 km.

Le dimanche matin au reveil, je déjeune tranquillement à 7H00 et ensuite je commence à me préparer. Gros problème............. j´ai oublié mon cuissard. Bon faut faire quelque chose. Je décide d´aller au départ en voiture de façon à pouvoir chercher un cuissard et si ma recherche est vaine à préparer Mélissa qui démarre à 9H45.

Une fois sur le parking, un club bien sympathique vient se stationner près de nous. Ils sont 17 et ont un président prévoyant qui a deux cuissards. Ouf, je vais pouvoir rouler. Je me prépare très vite. Je pars m´échauffer (me reste exactement 6 minutes).

La cyclo peut enfin démarrer. Il fait chaud et le profil annonce une côte après 10 km, une séries de bosses entre le 50éme et 75éme kilomètres, un mur au kilomètre 100, un second mur au kilomètre 120, une bosse au kilomètre 130 et enfin une dernière bosse à 5 km de l´arrivée.

Le départ est neutralisé, je pars dernier et suis premier lors du départ réel (la route était très large). Cela part tranquille sauf pour deux gars qui partent directement. On entre dans la première bosse, je suis devant. On monte assez vite et on reprend un des deux échappés. Au dessus, je fais le bon et reprends l´échappé. Il ne veut plus rouler. 4 à 5 kilomètres plus loin, je repars à nouveau, nous sommes 7 mais derrière cela roule et cela rentre. Je décide de lever le pied et d´attendre les bosses entre le 50éme et 75éme kilomètre. Le paquet se reforme et je pense que l´on doit bien être une centaine.

Les montagnes russes arrivent, cela devient plus nerveux. Cela se casse et se reforme sans arrêt. On perds des plumes. Après 75 km, nous sommes environ une quarantaine. J´ai un peu tapé dedans et ne suit pas trop bien. Entre le 75éme kilomètre et la bosse du 100éme kilomètre, ce n´est pas calme, je m´use dans les différentes cassures.

On arrive au pied du mur du 100éme kilomètre, un cafouillage au pied, je rentre dans la bosse en 5 éme position et je me rends immédiatement compte que c´est pas terrible pour moi. J´explose en plein vol. Je monte péniblement. Après une courte descente, c´est un faux plat qui se profile, les écloppés de la bosse dont je fais partie se regroupent dans un groupe de 7 gars. Nous roulons au train sans aucun espoir de retour vers l´avant. Il me reste à gérer ma fatigue et à profiter du soleil.

Au 120éme kilomètre, je prends au vol une bouteille d´eau au ravito (mon garmin m´indique 33°c). Juste après le ravito, on rentre dans un mur, je descend sur le petit plateau et .....stop. La roue arrière est bloquée. Elle est sortie de son logement. Le temps de gérer la remise en ordre de la roue et remettre la chaine en place, le groupe est loin. Je continue seul pendant une dizaine de kilomètres. Je rentre dans le dernier mur de la journée. L´asphalte ne rends pas et je suis grillé. Un groupe d´une dizaine de gars rentre sur moi. Je reconnais des gars qui avait sauté lors de la succesion de bosses entre le 50éme et 75éme kilomètre. L´allure n´est pas très rapide et manifestement l´on compte les kilomètres avant la fin. Ayant repris un poil de force, je passe mon temps à tirer le groupe. On ratrappe de temps un temps un gars.

Nous rentrons dans la dernière bosse. J´ai alors le temps de constater que nous sommes 17 et qu´il y a des gars qui manifestement se sentent pousser des ailes en vue de l´arrivée. Je m´arrange pour être en bonne position et place une attaque à 500 mètres de la ligne. Une fois sûr d´être devant et en vue de la ligne, je me stationne à gauche et laisse passer le groupe. J´espère qu´ils auront au moins compris que je trouve ridicule de sprinter pour être 40éme ou 50éme sans avoir pris un seul relais.

Au final, je suis 55éme (on venait pour la 40éme place). Je suis cramé et après mon petage de durite du 100éme kilomètre, le temps fut long. Je suis fatigué et vais devoir lever le pied à l´entraînement si je veux refaire du jus.

Le vainqueur du grand parcours est Nacer Bouhami pro de la FDJ

Pour sa part Mélissa a fait une très belle course sur la petite distance, elle gagne sa catégorie et fait 95éme au scratch.

Le vainqueur du petit parcours est Julien Absalon multiple champion du monde VTT

Au final, une belle organisation, une sécurité au top, un repas servit dans la bonne humeur et un parcours très dur. Seul bémol qui perdure, l´arrivée en barrière nadar qui est dangereuse.

Résultats complets ci-dessous